[56e Rallye automobile de Monte-Carlo (1988)]

[56e Rallye automobile de Monte-Carlo (1988)]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0901 FIGRPT0338B 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 14,5 x 18 cm (épr.)
description Equipage (39) : Neyret Pascale - Cerboneschi Carole (Lancia Delta HF 4WD).
historique Au volant de sa Lancia Delta, l'équipage féminin Neyret-Cerboneschi a remporté la coupe des dames.
historique Au volant de sa Lancia, le Grenoblois Bruno Saby a réalisé le rêve de sa vie. Voilà quinze ans qu'il attendait cette victoire dans un rallye du championnat du monde qui, à en croire le président de la Fédération internationale du sport automobile (FISA) devrait retrouver de l'intérêt en 1989. Ne serait-ce qu'en raison du décalage dans le temps du Paris-Dakar qui sera avancé d'une semaine, pour ne pas nuire au Monte-Carlo. Mais, il est aussi question d'une nouvelle réglementation en 1989 que Dominique Grandvuinet a évoqué avec Lyon Figaro, avant de tirer les enseignements de sa troisième participation au Monte-Carlo. "Je pense que l'on va revenir à un groupe B, qui se situera entre celui disparu soudainement il y a deux ans et la formule actuelle. Ce qui ne signifie pas pour autant, à mon sens, que le niveau ait baissé. Les petites voitures sont devenues très compétitives. La preuve en est, des voitures du groupe N sont venues se mêler à la lutte des premiers. La seule pilote lyonnaise, qui faisait équipe avec Chantal Sola sur une AX Sport groupe A, aux couleurs de Lyon-Figaro, a quitté prématurément ce rallye, le 18 janvier au matin, à la suite d'une sortie de route la veille dans la 5e spéciale, celle du Burzet. Déçue, très déçue sur le coup, Dominique Grandvuinet a vite été rassurée par son sponsor, Jean-Pierre Kaminski, le concessionnaire des établissements Citroën de Romans : "On continue !". Ainsi, les 3, 4 et 5 mars 1988 elle disputera le rallye de Lyon-Charbonnières, une épreuve qui n'était pas à son programme mais qui "tout compte fait constituera une excellente préparation au Tour-de Corse, le rallye des 10000 virages", mentionne Dominique Grandvuinet qui a effacé en partie sa grosse déception. Mais elle ajoute : "Si je considère que ma voiture a été très bien préparée, je ne suis pas contente de mon moteur. Trop pointu ! Dans ce cas, il vaut mieux dix chevaux de moins et un moteur plus souple. Mon préparateur, Solution F, a été aussitôt informé du problème. Sinon, cette voiture est très agréable à conduire, je m'y suis rapidement adaptée." Dominique Grandvuinet admet aussi que "le fait d'avoir arrêté durant deux ans la compétition lui a coûté cher. Pas facile de se remettre dans le coup. Charbonnières tombe à pic pour se rendre en Corse dans de meilleures conditions". Elle reconnait aussi que son erreur aura été de "reprendre trop vite confiance dans cette spéciale du Burzet. Je venais de doubler deux concurrents. J'ai voulu les distancer et il y a eu un changement complet d'adhérence. Sur le plateau du Burzet, du goudron mouillé, nous sommes passés au verglas. A près de 100 km/h dans un virage, ça ne pardonne pas. "Dans ce cas, les spectateurs n'ont aucune responsabilité, je ne peux que les remercier de nous avoir sorties du mur de neige dans lequel nous sommes allées nous encastrer. J'aurais tout simplement dû me méfier davantage, mais il est vrai aussi que les deux précédentes éditions, je les avais disputées sur des routes sèches. Enfin, à la sortie de la spéciale, je ne disposais pas d'un camion d'assistance lorsque ma transmission a cassé, ni de la pièce qu'il a fallu aller chercher à Vals-Les-Bains, distante de 25 kilomètres. Seule la voiture rapide d'assistance était là, il est heureux que j'aie pu la joindre par liaison radio." Un cinquante-sixième Rallye de Monte-Carlo qui se sera achevé prématurément. pour celle qui fut vice-championne de France de la spécialité en 1985, mais la Lyonnaise n'en restera pas là. Déjà, elle pense au Lyon-Charbonnières et au Tour de Corse. Un rallye de deuxième division et une épreuve de championnat du monde qu'elle disputera à nouveau sous les couleurs de Lyon-Figaro. Confiance renouvelée. Source : "Grandvuinet O.K. pour Charbonnières et le Tour de Corse" / Daniel Arisi in Lyon Figaro, 22 janvier 1988, p.32.

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